Dimanche après midi vers quinze heures à Paris. une température presque caniculaire a surpris la capitale. Un soleil ardent vient sans crier « gare » de mettre un terme à un hiver qui s ’est prolongé en pointillés, et chauffe l ’asphalte de la rue de Rivoli, achalandée par des flâneurs du dimanche Faisant face aux arcades , le gazon verdoyant du jardin des Tuileries est ébouriffé, bousculé en tous sens par des corps disposés en quinconce, qui décrivent, à intervalles réguliers, presque mécaniquement, des demi-tours sur eux mêmes.
Le rassemblement a été fixé devant la mairie du premier arrondissement de Paris, derrière le Louvre…Nous nous étions réunis pour rappeler leurs responsabilités à certains maîtres négligents, tout en essayant d ’aider nos amis les chiens pourchassés de la ville, et des plages, davantage chaque année (interdits de transports en commun, de parcs de locaux administratifs…) puissent réintégrer leur place dans la cité.
Les médias se sont mêlés à tout cela jusqu ’à créer des psychoses collectives, au cours de la dernière décennie, tant et si bien, que d ’année en année, promener son chien à Paris est devenu même (et curieusement surtout) pour les maîtres de bonne volonté, un enfer
Aux récriminations (justifiées) des uns répondent les revendications tout aussi légitimes des autres.
« Mon chien a sa place ! » » Une ville sans chien est une ville sans âme » : nous demandons des caniparcs, des canisites, des sacs biodégradables, davantage de poubelles…un effort concerté des uns et des autres.
Personne n ’a rien cassé, personne n ’a mordu, personne ne s ’est battu…
En deux mots, il s ’agit à la fois, de concilier le bienêtre de son chien et la propreté de sa ville. Et « Paix aux hommes de bonne volonté »…
Du Rififi ? De la Nouba? De la Rumba ? Rien de tout cela ! Ces « perturbateurs » dominicaux semblent pacifiques, leur rassemblement convivial et bon enfant
Pour en savoir plus :
http://www.monchienmaville.com