La médecine d’urgence n’a pas réellement de définition propre. Elle englobe surtout toutes situations nécessitant une prise en charge immédiate, auquel cas, le patient mourra.
Les types d’urgence
Les urgences vétérinaires peuvent être de quatre types :
• L’urgence vitale : qui requiert une assistance immédiate du patient.
• Urgence vraie : pathologie soudaine et aiguë qui met en jeu la vie du patient.
• Une urgence relative : bien que la pathologie soit grave, elle ne met pas nécessairement le malade dans une position de vie ou de mort.
• L’urgence différée : une maladie pouvant être soignée un peu plus tard.
Observer votre animal
Chaque animal a plus ou moins une manière de signaler qu’il ne va pas bien et c’est à vous d’être attentif au moindre signe. Si vous remarquez une modification dans ses habitudes alimentaires, dans sa fréquence de consommation des repas ou alors dans les quantités ingérées, cela peut être un signe d’anomalie.
De même, si votre animal est d’un naturel très doux et devient subitement plus agressif ou alors, que de la vigueur ait laissé la place à de la mollesse, il faudra le mener vers un vétérinaire pour les soins appropriés.
Les modifications du comportement à observer selon les cas
Voici quelques astuces :
1. Chez le chien : si votre chien ne vient pas vous saluer ou bien encore tourner autour de vous comme il a l’habitude de faire, alors il y a un problème. Si en plus, il reste prostré dans un coin ou encore se montre très agressif, ceux-ci peuvent être des signes d’une maladie sous-jacente. Appelez un vétérinaire immédiatement, et il vous aidera à savoir s’il s’agit d’une urgence ou pas. Néanmoins, évitez durant l’attente de lui donner des médicaments sauf avis du spécialiste.
2. Le chat : lorsque votre chat s’affame, s’il est sale et agressif, prenez rapidement rendez-vous avec un vétérinaire. Il pourrait s’agir là d’une urgence. Il administrera alors le traitement qu’il faut à votre animal.
3. Un oiseau : cet animal a la fâcheuse manie de mourir très facilement. Alors, si vous décelez une anomalie quelconque, qu’elle soit grave ou non, contactez votre vétérinaire. Vérifiez la qualité du plumage de l’oiseau, l’aspect de la peau en dessous des plumes aussi pourra vous renseigner sur l’état de santé de ce dernier. Évitez l’automédication, car elle fait très souvent plus de mal que de bien.
Vous ne disposez cependant pas de connaissances requises pour identifier l’une ou l’autre des urgences citées ci-dessus. Il est plus conseillé de se référer à un vétérinaire lorsque vous notez un changement ou un comportement inhabituel chez votre animal.